Huit nouvelles oeuvres sont exposées sur l'île jusqu'au 25 octobre : quatre dans la nef, une dans la salle des études, une dans le petit théâtre et une dans le phare. Je vais en présenter cinq, par ordre d'étonnement croissant.
Là, c'est un amoncellement de plusieurs tonnes de magnétites naturellement aimantées, une oeuvre à la fois massive et scintillante où joue la lumière. On n'a pas le droit de toucher, dommage, j'aurais bien aimé jouer avec les aimants... A l'arrière-plan, une sculpture en calcite optique (appelée aussi "spath d'Islande"), un minéral très pur qui divise la lumière en deux rayons qui permettent d'avoir une double image, ordinaire et extraordinaire.
Là, je ne dirai rien tellement c'est beau
Quand on entre dans le petit théâtre, on a tout d'abord l'impression qu'il est vide : il faut lever la tête, l'oeuvre est au plafond, que l'artiste a recouvert de mica noir jointé avec de la pâte à modeler (ci-dessous trois photos, de plus en plus près).
Dans l'entrée, on peut découvrir une oeuvre en pyrite, une pierre appelée aussi "l'or des fous". L'intérieur forme une grande surface qui ressemble un peu à un miroir. Je n'ai pas pu m'empêcher de m'y mirer et de m'y photographier en train de me regarder m'y mirer. Voilà ce que ça donne (si vous me croisez dans la rue, vous ne pouvez pas me rater...) :
Autre oeuvre à découvrir en levant les yeux, dans le phare, après avoir fermé la porte pour laisser la lumière d'été dehors : une immense plateforme composée d'une multitude de tubes en PVC de dimensions variées et aléatoires, qui filtre l'éclairage zénithal du phare et modifie totalement les habitudes de perception.
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