Blog vagabond, culturel et champêtre

samedi 12 juillet 2008

C'est quoi ce blog ?

Pour moi, c'est un refuge, un cocon douillet, enveloppant et accueillant. Le ptilonorhynque, oiseau que j'imagine discret et timide, un peu gêné par son nom si tarabiscoté, n'attend guère de visiteurs. Il peut pourtant en arriver, en équilibre sur le fil du hasard, à la recherche par exemple de documents sur les "chaussures qui couinent" (ça s'est déjà vu...) ou sur la meilleure manière d'occuper ses vacances à Chartrier-Ferrière quand il pleut ou lorsque la chaleur pourrait faire fondre les pierres. Monsieur Google est parfois si facétieux !

Mes précédentes aventures de blogueuse m'ont rendue un peu circonspecte : sur le net, des médiocres qui pensent ne pas pouvoir être repérés - en quoi ils se trompent - se disent qu'ils ont toute lattitude pour se lâcher et laisser libre cours à leur mauvaiseté. "La langue des papillons" tend donc vers l'anonymat, mais accueille volontiers les visites amicales.

J'ai pris conscience récemment d'un vrai plaisir à écrire. On trouvera donc ici quelques petits papiers personnels qui ne demandent qu'à vivre ; je ne sais pas s'ils seront nombreux, courts ou longs, ni ce qu'ils deviendront. J'ai juste envie d'expérimenter ça, pour voir, comme d'autres l'ont fait avant moi : lui, par exemple, a du talent et du style, il va fouiller profond pour ramener des mots et pétrir leur chair.

Je recopie aussi plein d'extraits de livres sur des sujets qui me semblent importants : musique, porcelaine, marche et chemins, portraits, langage, art,... Le blog me sert un peu d'aide-mémoire, j'y dépose ce que j'aime.

On ne trouvera rien ici sur ma vie professionnelle, quasiment rien non plus sur ma vie privée - ben, qu'est-ce qu'il reste, alors ? Si c'est pour parler de rien, pourquoi ne pas se taire ? Justement parce que le ptilonorhynque est au quotidien tellement silencieux, qu'il se dit de temps en temps qu'il y a bien droit, lui aussi, aux mots des autres. Pendant ses quarante premières années de vie - et des poussières, comme on dit - il n'a guère pu déployer ses ailes, sinon en rêve ; combien de temps lui reste-t-il pour prendre son envol harmonieusement ?

Aucun commentaire: