Blog vagabond, culturel et champêtre

mercredi 4 mars 2009

Printemps des poètes (4/31)

Dévastation

Dans l'infiniment dévasté,
dans la plus grande nudité,
quand il ne reste que ruines,
fleurir
comme l'amandier fleurit sur l'hiver.
Le dénuement devient beauté.


Anne Pion, La forme des pierres après le passage du vent (Voix d'Encre, 2005). Encres de Fabienne Verdier

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