"Elle était toujours dans l'ombre, mais sa voix pourtant semblait plus proche. Elle possédait ce timbre si particulier qu'on attrape à force de crier en mer d'un bateau à l'autre par grand vent. Son dialecte était moins marqué que celui d'autres habitants de la région. A bord du Blenda, certains matelots venaient de cette partie de l'archipel, un de l'île de Gräsmarö, l'autre de l'îlot d'Häradskär, ainsi qu'un mécanicien de Kättilö qui parlait avec les mêmes inflexions que cette voix tapie dans l'ombre."
Henning Mankell, Profondeurs (Seuil, 2008) - traduit du suédois par Rémi Cassaigne
De « pinchina » à Pinchinat
Il y a 6 heures
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire