En fouillant dans ma bibliothèque, j'ai retrouvé un petit livre de René Pons, L'homme séparé, avec une belle dédicace de l'auteur : "A N., ce livre où l'éloignement cache sans doute l'amour des hommes dont la noirceur, pourtant, n'est pas éludée. Amicalement, René Pons, le 8-4-01"
Ce livre, je l'avais oublié, pas trop aimé à l'époque : propos d'un vieil homme qui ne s'intéresse qu'à lui-même et à ses états d'âme, à des petits riens dont je me souciais peu et qui ne me parlaient pas. Jugement impitoyable. Sans doute pas le bon moment... Et puis, magie de la redécouverte, voilà que ce livre si personnel, si mélancolique, si masculin, si intimement poétique, semble s'adresser directement à moi et rencontre totalement mon vague à l'âme en ce juillet aux regrets soldés.
Si tu donnes pas, tu vas garder où ? s'interroge le photographe malien Malick Sidibé. Je livrerai donc plusieurs extraits de L'homme séparé.
De « pinchina » à Pinchinat
Il y a 7 heures
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