J'ai emprunté le nom de ce blog, ainsi que mon pseudonyme, à une nouvelle de l'écrivain galicien Manuel Rivas, qui écrit généralement dans la langue de sa région natale, le galicien ou galego (très proche du portugais).
Le titre original, A lingua das balboretas, me permet de vérifier une fois de plus que le mot "papillon" est le plus beau de tous les mots de toutes les langues. Balboretas, Schmetterling, butterfly, papillon...
Avant de lire La langue des papillons, je ne savais pas que les papillons avaient une langue ; je ne m'étais d'ailleurs jamais posé la question. Ils ont une langue, donc, mais quelle langue parlent-ils, eux, les papillons aux si jolis noms ?
Cette nouvelle a été portée à l'écran en 2001 par José Luis Cerda sous le titre espagnol La langua de las mariposas. Mariposas, c'est magnifique aussi !
Extrait (traduit du galicien par Serge Mestre et Ramon Chao, publié chez Gallimard en 2003):
"La langue d'un papillon ressemble à une trompe enroulée comme le ressort d'une montre. Lorsqu'il est attiré par une fleur, le papillon la déroule et l'introduit dans le calice pour aspirer le pollen. Quand vous plongez le doigt humide dans un sucrier, vous sentez un goût sucré dans votre bouche, n'est-ce pas, comme si le bout du doigt était le bout de la langue ? Eh bien, la langue des papillons, c'est pareil."
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