"ICH KANN DICH NOCH SEHEN : ein Echo,
ertastbar mit Fühl-
wörtern, am Abschieds-
grat.
Dein Gesicht scheut leise,
wenn es auf einmal
lampenhaft hell wird
in mir, an der Stelle,
wo man am schmerzlichsten Nie sagt."
"JE PEUX TE VOIR ENCORE : un écho,
palpable par mots-
tactiles sur l'arête
de l'adieu.
Ton visage s'effarouche sans bruit
lorsque d'un coup
il devient clair comme lampe en moi
à l'endroit
où l'on dit au plus douloureusement
Jamais."
Paul Celan, Lichtzwang / Contrainte de lumière, in Poèmes traduits et présentés par John E. Jackson (J. Corti, 2002)
De « pinchina » à Pinchinat
Il y a 2 jours
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